Dans les entreprises, les demandes de congés sont posées et validées depuis fin mai. Les Ressources Humaines ont identifié les besoins et lancé les recrutements des jobs d’été. Pour les jeunes et les étudiants, c’est le moment de tout donner.
Dès 16 ans, voire même 14 avec autorisation parentale, les jeunes peuvent accéder à des « petits jobs ». CDD, contrats de travail saisonnier ou temporaire : ces jobs visent à répondre à une hausse d’activité saisonnière ou à remplacer des salariés partis en congés. Véritable opportunité pour les étudiants ou besoin vital, les jobs d’été ne doivent en aucun cas être abordés à la légère par leurs prétendants. Sachant que 1 jeune sur 2 souhaite bosser pendant la période estivale, voici nos conseils.
Des jobs aux multiples bienfaits
À l’heure où nombre d’entre nous préparons et rêvons de nos vacances, les étudiants passent leurs exams et cherchent, en parallèle, un emploi pour cet été. Pour certains, cette rémunération leur servira à financer leurs études et la vie quotidienne qu’implique leur statut. Pour d’autres, c’est une opportunité pour financer leurs vacances ou s’offrir de petits plaisirs. Quelles que soient leur motivation, les jobs d’été leur permettent de bénéficier d’une vraie première expérience professionnelle. Ils se confrontent au monde du travail, à la vie en entreprise, apprennent à respecter un cadre légal, une hiérarchie ou des objectifs, à endosser leurs premières responsabilités professionnelles.
Et dès la recherche, les emplois étudiants sont formateurs et révèlent leurs premiers apprentissages. Construire un CV, approcher des entreprises, répondre à des offres d’emploi… les jeunes se frottent au processus de recrutement et apprennent à se « vendre ».
Sans diplôme validé, sans expérience probante, l’exercice n’est pas aisé. Il s’avère indispensable d’ajuster les CVs. Et c’est là que tout devient aussi intéressant. Valorisation des activités, des passions extra-scolaires, des centres d’intérêt : le tour de force pour eux est de savoir mettre en avant leurs qualités et autres soft skills. Côté lettre de motivation ou entretien, ils vont devoir faire transpirer leur sincérité, leur motivation et soigner leur présentation. La recherche d’emploi, c’est sérieux et ils vont vite le découvrir.
Une recherche à bien orienter
Outre les vendanges et autres cueillettes, les étudiants peuvent se tourner vers des secteurs qui recrutent sans expérience, ni diplôme. Des secteurs qui ont un tel besoin de main d’oeuvre, qu’elles forment leurs nouvelles recrues sur le tas. Parmi elles : le BTP, le tourisme, le CHR (Café – Hôtellerie – Restauration), la logistique, l’industrie agro-alimentaire, l’animation (pour les détenteurs du BAFA), les banques (pour l’accueil et autres tâches répétitives), les commerces de proximité…
Pour aborder leur recherche, le premier réflexe des étudiants est d’activer leur réseau. En 2019, 42% des jeunes ont en effet trouvé un job d’été grâce à leurs connaissances*. Agences d’interim’ et offres d’emploi restent également de bons leviers à ne pas négliger.
Désormais, certains jobboards se sont spécialisés sur le créneau des jobs étudiants. Parmi eux : letudiant.fr ou jobaviz.fr Alors que d’autres ont développé des catégories et des filtres pour faciliter la mise en relation entre les jeunes et les entreprises qui recrutent cette frange de la population. Citons Indeed et même Pôle Emploi ! Les entreprises leur tendent les bras, à eux de les convaincre… et ce n’est pour eux qu’une répétition générale pour mieux jouer les représentations futures.
Étudiants, à vos Cvs…. À vous de jouer !
* source : https://diplomeo.com/actualite-sondage_vacances_job_d_ete_jeunes_2019